EPISODE 3 - Passager clandestin
bip bip bip bip bip !!
Relecture des mémo vocaux ...
Hier - à - vingt-et-une heure - quarante :
"Ok je suis sur que quand je réécouterai ce message je serait amorphe...
HOOOO HEEEE
Bon, ne pas oublier de contacter Takagi Corp ! Très urgent.
Ah et nourrir le chat aussi !"
Je me levai difficilement de la couchette, regardai l'écran mural qui éclairait mes quartier d'un halo vert acide. 14:00.
J'avais pris une sacré cuite la veille... Je me rappel pas de grand chose. Je déambulai dans mes quelques mètres carrés pour me servir un bol de nutriments.
- Le chat !! Appelai-je.
La forme blanche sortit du placard, zig-zagua entre les vêtements qui jonchaient la moquette grise. S'affala et miaula aux pieds de son maître. Je laissai tomber quelques pétales de nutriment pour Alba ...
Je m'assis sur un gros pouf vert sombre, devant l'écran mural, tâtai l'écran et un clavier sortit du mur pour venir se caler devant moi. PAF !
- Aïe ! Raah. va falloir que je fasse réparer le calibrage de ce machin, ça fait 3 fois qu'il tente de m'assassiner.
Je commençai à pianoter :
bip *
Relecture de la transmission en cours...
Correction ...
bip *
Etes-vous sûr que le terme "quelqu'un - d'ordonné - et de - sérieux" soit approprié ?
...
- Ben ... Pourquoi elle me dit ça elle ?
Je sélectionnai envoyer, malgré la protestation de l'ordinateur.
Je finis mon bol de nutriments, balancai le bol en plastique par le vide ordure, allai au frigo et me pris une canette de Quafe. Après en avoir bu quelques gorgées, j'y ajoutai un peu de whisky et puis je me dis que je méritai un bon bain.
En ouvrant la porte de ma salle de bain, c'est l'odeur qui me surpris d'abord, une odeur de gerbe et d'alcool, une odeur qui piquait aux narines et retournait l'estomac. Je fis un mouvement de recul, écœuré. Je mis mon poignet sous mon nez et entrai dans la salle de bain. Vision étrange. Dans la baignoire à coté de laquelle s'étalait une flaque de vomi, une jeune femme nue dormait dans une position improbable. Quelques flashs me traversèrent l'esprit, je n'y fis pas attention, comme il est coutume de faire lors des effet secondaire similaire des interfaces neuronales.
Mais là c'était sur, c'était pas l'interface neuronale, il s'était passé un truc hier, et je sais pas quoi. Cette fille, si elle est encore vivante, doit en savoir plus. Je m'approchai, contournant la marée ocre. Je la pris par l'épaule et la secouai un peu. Elle marmonna quelques mots, inintelligibles parmi lesquels mon nom "Ashcroft" .... Qui dans mon entourage m'appelait Ashcroft ? Mais bordel c'est qui cette nana.
Dans l'énervement intérieur je la secouai un peu plus fort, ses yeux s'ouvrirent.
- Cap... Cap... euh ... Nat ! Bafouilla t'elle.
Elle se leva difficilement, comme un petit animal. Ses cheveux châtains et frisés lui tombaient sur les seins. Elle décolla une mèche de cheveux de son visage, pris un élastique qui était au fond de la baignoire et s'attacha les cheveux en arrière.
Je la reconnus de suite.
- Major Trisis ? Fis-je.
- Euh ... A vos ordres Lieutenant.
Ca devenait presque comique, ou horriblement ironique. Véronica Trisis servait à bord du Ace Of Spade, mon destroyer; ça, c'est établi. Elle était nue dans ma baignoire, ça c'était établi aussi. La question se posait sur la façon dont elle avait fini ici. Elle enjamba la baignoire.
- Attention ! Fis-je.
Je lui attrapai la main et la retint de poser le pied dans la gerbe. Elle contourna la flaque et se retrouva donc collée à moi. (oui ma salle de bain n'est pas tout confort) De sa bouche en cœur s'échappa un Merci. Et quelque secondes plus tard, cette même bouche en cœur vint se coller contre la mienne.
- Major, que faites-vous ? Fis-je, surpris. Je ne suis pas sûr de comprendre tout ce manège ...
Relecture des mémo vocaux ...
Hier - à - vingt-et-une heure - quarante :
"Ok je suis sur que quand je réécouterai ce message je serait amorphe...
HOOOO HEEEE
Bon, ne pas oublier de contacter Takagi Corp ! Très urgent.
Ah et nourrir le chat aussi !"
Je me levai difficilement de la couchette, regardai l'écran mural qui éclairait mes quartier d'un halo vert acide. 14:00.
J'avais pris une sacré cuite la veille... Je me rappel pas de grand chose. Je déambulai dans mes quelques mètres carrés pour me servir un bol de nutriments.
- Le chat !! Appelai-je.
La forme blanche sortit du placard, zig-zagua entre les vêtements qui jonchaient la moquette grise. S'affala et miaula aux pieds de son maître. Je laissai tomber quelques pétales de nutriment pour Alba ...
Je m'assis sur un gros pouf vert sombre, devant l'écran mural, tâtai l'écran et un clavier sortit du mur pour venir se caler devant moi. PAF !
- Aïe ! Raah. va falloir que je fasse réparer le calibrage de ce machin, ça fait 3 fois qu'il tente de m'assassiner.
Je commençai à pianoter :
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Cher monsieur Takagi, Je m'appelle Nathanael Ashcroft, j'ai 19ans. Diplômé de la Federal Navy Academy, je recherche actuellement un emploi stable dans une société faisant valoir les valeurs de la fédération Gallente. C'est pourquoi j'aimerais fortement travailler pour vous et votre corporation. Je ne suis pas encore très qualifié, et j'aurais certainement besoin d'aide et de soutien (surtout moral). Mais je suis quelqu'un d'ordonné et de sérieux, j'ai décider de mettre ma vie et mes efforts au service de mes compatriotes. Je suis extrêmement motivé, et impliqué dans le combat contre les Caldari. Pour des raisons personnelles que je ne peux malheureusement pas vous communiquer par le biais de votre GalNet. En espérant m'entretenir très bientôt avec vous, Cordialement, Natanael Ashcroft |
bip *
Relecture de la transmission en cours...
Correction ...
bip *
Etes-vous sûr que le terme "quelqu'un - d'ordonné - et de - sérieux" soit approprié ?
...
- Ben ... Pourquoi elle me dit ça elle ?
Je sélectionnai envoyer, malgré la protestation de l'ordinateur.
Je finis mon bol de nutriments, balancai le bol en plastique par le vide ordure, allai au frigo et me pris une canette de Quafe. Après en avoir bu quelques gorgées, j'y ajoutai un peu de whisky et puis je me dis que je méritai un bon bain.
En ouvrant la porte de ma salle de bain, c'est l'odeur qui me surpris d'abord, une odeur de gerbe et d'alcool, une odeur qui piquait aux narines et retournait l'estomac. Je fis un mouvement de recul, écœuré. Je mis mon poignet sous mon nez et entrai dans la salle de bain. Vision étrange. Dans la baignoire à coté de laquelle s'étalait une flaque de vomi, une jeune femme nue dormait dans une position improbable. Quelques flashs me traversèrent l'esprit, je n'y fis pas attention, comme il est coutume de faire lors des effet secondaire similaire des interfaces neuronales.
Mais là c'était sur, c'était pas l'interface neuronale, il s'était passé un truc hier, et je sais pas quoi. Cette fille, si elle est encore vivante, doit en savoir plus. Je m'approchai, contournant la marée ocre. Je la pris par l'épaule et la secouai un peu. Elle marmonna quelques mots, inintelligibles parmi lesquels mon nom "Ashcroft" .... Qui dans mon entourage m'appelait Ashcroft ? Mais bordel c'est qui cette nana.
Dans l'énervement intérieur je la secouai un peu plus fort, ses yeux s'ouvrirent.
- Cap... Cap... euh ... Nat ! Bafouilla t'elle.
Elle se leva difficilement, comme un petit animal. Ses cheveux châtains et frisés lui tombaient sur les seins. Elle décolla une mèche de cheveux de son visage, pris un élastique qui était au fond de la baignoire et s'attacha les cheveux en arrière.
Je la reconnus de suite.
- Major Trisis ? Fis-je.
- Euh ... A vos ordres Lieutenant.
Ca devenait presque comique, ou horriblement ironique. Véronica Trisis servait à bord du Ace Of Spade, mon destroyer; ça, c'est établi. Elle était nue dans ma baignoire, ça c'était établi aussi. La question se posait sur la façon dont elle avait fini ici. Elle enjamba la baignoire.
- Attention ! Fis-je.
Je lui attrapai la main et la retint de poser le pied dans la gerbe. Elle contourna la flaque et se retrouva donc collée à moi. (oui ma salle de bain n'est pas tout confort) De sa bouche en cœur s'échappa un Merci. Et quelque secondes plus tard, cette même bouche en cœur vint se coller contre la mienne.
- Major, que faites-vous ? Fis-je, surpris. Je ne suis pas sûr de comprendre tout ce manège ...
