EPISODE 14 - Un colosse aux pieds d'argile
A bord du Ex Nihilo Lux
- Captaine, les vaisseaux s’approchent effectivement de la station. Il seront à porté dans moins d’une minute.
- Parfait. Calibrez le GCH. Sur la fréquence des forces Kador.
- Le GCH ? Fit Juliette tout bas à Eliott.
- Global Communication Hacking. Ca brouille toute tentative de communication sur la plage fréquence choisi dans un rayon de cent-mille kilomètre.
- Je vois, une arme cruelle… Je suis sur que c’est toi qui l’as mise au point.
- En effet. Dit-il.
- GCH calibré, la flotte kador est a portée ! Lança un officier.
- Attendez encore, laissons leur un peu d’espoir, c’est toujours plus amusant. Et puis ce sera plus discret ainsi. Fit Eliott.
Un bouton se mit à clignoter sur le moniteur d’Eliott, il appuya. C’était un flash spécial de Scope, on y voyait en direct ce qui se passait sur le lieu de la bataille. Des vaisseaux de guerre crachant leur flot de photon sur la station avoisinante causant d’énorme brèche d’où giclaient flammes et débris. Les vaisseaux mère entraient dans l’atmosphère des planète, déversant leurs essaim de chasseurs et de bombardiers qui fonçaient semer la mort sur les villes.
Un apocalypse ouvre le feu.
Eliott se délecta de ce spectacle un moment. Juliette regardait avec horreur, essayant de se convaincre qu’il était impossible que Nat soit ici.
- Enclenchez le GCH. Fit froidement Eliott.
Presque au même moment, on vit entrer une flotte Gallente sur les écrans diffusant les infos de Scope. La cavalerie arrive toujours à l’heure. La flotte Kador sembla tout de suite désemparé. Aucun pilote ne savait réellement ce qui se passait. D’abord il se firent descendre sans même avoir été prévenu de l’arrivée de la flotte Gallente. Alors qu’ils étaient encore en supériorité numérique, les pilote de la flotte Kador se mirent à tirer a tout va, de façon désordonnée sur les vaisseaux Gallente, parvenant à en détruire quelques-un. Mais sans ordre de la part de leur leader, les Kadors furent vite battu, les pilotes battaient en retraite indépendamment, pour sauver leur peau.
Un cuirassé Amarr pulvérisé par une salve.
Soudain, un membre de l’équipage du Ex Hihilo Lux vint troubler les jubilations d’Eliott.
- Capitaine, des vaisseaux Gallente se dirigent dangereusement vers nous.
- Comment est-ce possible ?
- Je ne sais pas, capitaine. Ce qui est sûr c'est qu'ils ne font pas partie de la flotte régulière de la fédération.
- Des privés ?
- Impossible de le savoir, en tout cas ils semblent savoir ce qu’ils cherchent.
Juliette ne put s’empêcher de penser à Nat.
- Bien… De combien d’unité se compose cette force ?
- Nos senseurs détectent cinq frégates, huit croiseurs, trois cuirassés et un vaisseau mère.
- Ils savent peut-être ce qu’ils cherchent mais ils le sous-estiment. Restons ici, et laissons-les venir.
Eliott tapota sur une tripoté de bouton et parla dans le micro.
- A tout l’équipage, une force ennemie s’approche de notre position. Que tout les postes de combat se tiennent près à l’action.
Quelques secondes plus tard, des gyrophares rouges se mirent en marche au plafond, baignant la salle de commande d’une lumière sanglante et peu engageante. Les vaisseaux étaient à porté de tir.
- Sortez du mode furtif. Feu a volonté. Fit Eliott.
- A vos ordres. Répliqua un officier.
Juliette se boucha les oreilles tandis qu’un nouveau sifflement marqua la désactivation du système de dissimulation. Puis les lasers se mirent à fuser, déchirant l’horizon noir de traits colorés.
- Capitaine, les vaisseaux répliquent. Fit un type en contrebas.
- Aucun problème, ils ne peuvent rien. Répondit Eliott avec assurance.
- Capitaine, plusieurs vaisseaux viennent d’apparaître sur nos scanners, ils sont à moins de sept kilomètres. Fit un autre membre de l’équipage.
- Donnez l’ordre aux tourelles de proximité d’ouvrir le feu.
La flotte Gallente semblait en déroute, pourtant, parmi les grondements des canons et le fracas des explosions, personne n’avait entendu le cliquetis du tube d’abordage d’un Arazu.
Sur la passerelle Eliott regardait Juliette, qui avait les yeux rivé sur le déroulement de la bataille. Elle serrait un peu plus les dents à chaque pulvérisation d’un vaisseau Gallente. Une larme vint se loger sous son œil gauche et dégringola.
- Le système d’armement du Ex Nihilo Lux fonctionne encore mieux que prévu. Fit Eliott à l’intention de Juliette.
Juliette ne disait rien, ses yeux étaient rivés sur le sol de la passerelle. Soudain elle vit une ombre venant de derrière s’approcher. Elle entendit un cliquetis affreusement familier. Elle s’accroupit dans un reflex tandis que dix commandos armés entrèrent dans la salle de contrôle, mitraillant à tout va, abattant les officiers dans un bouhaha de coups de feu et de cris.
Une opération commando à bord d'une station
Quand elle se releva, un type était debout devant elle, habillé de noir sous un épais gilet part-balle et portant un masque à gaz qui lui donnait une allure menaçante.
- Vous êtes Juliette Viha ? Fit le type d’une voix rauque, synthétisée par le masque.
Juliette se leva, jeta un regard autour d’elle, s’attarda sur le corps déchiqueté d’Eliott.
- Oui c’est moi. Dit-elle, encore secouée par la violence de l’assaut.
- Suivez- moi, on est venu vous sortir de là.
Elle hocha brièvement la tête et emboîta le pas au commando.
Alors que le petit groupe parcourait les couloirs jonchés de corps, une alarme retentit.
Attention, mort cérébrale du capitaine Eliott Rayes détectée, autodestruction programmé dans une minute. En cas d'erreur, entrez le mot de passe de commandement pour annuler cette procédure. Autrement, recommandez votre âme à Dieu.
- Et merde ! Cria l’un des soldat, on aura jamais le temps de sortir.
- Je pense connaître le code de commandement. Fit Juliette.
- Bien, alors fonçons au pont principal.
La voix qui résonnait dans les coursives déclamait des quantiques Amarrs en continu, rappelant périodiquement le temps restant avant l’explosion du vaisseau.
Arrivé près du moniteurr, qui clignotait rouge avec une simple mention : Enter Password,
Juliette commença à pianoter :
_princesse
__access denied
_Juliette
__access denied
La nervosité se sentait dans la respiration des soldats. Juliette se concentra et trouva au fin fond d’elle même la réponse.
_sunlandic
__password correct
__access granted
___self-destuct process cancelled
Juliette soupira. Le chef des commando retira son masque. Juliette fut déçue de voir que ce n’était pas Nat.
- Et maintenant ? Fit-il.
- Je désactive les systèmes d’armement et on dégage. Dit Juliette.
Elle se remit a pianoter sur le cadran.
- Voilà.
Le groupe partit en courant, la voix métallique avait arrêté de brailler, dix minutes plus tard ils arrivèrent devant la brèche qui s’ouvrait sur le tube d’abordage.
Seulement, le vaisseau se mit en branle.
- Que se passe-t-il ? Fit l’un des soldats.
- Je ne sais pas. Dit Juliette. L’équipage tente sans doute de faire filer le vaisseau.
- Il ne filera pas. Fit le chef des commandos. Nos troupes ont reçu pour ordre de neutraliser les réacteurs latéraux, il ne pourra pas s’aligner.
- Quoi !? Ce ne sont pas de banals réacteur nucléaires, si l’un d’entre eux s’active dans que la pression soit accompagnée par le réacteur opposé le vaisseau risque de se déchirer en deux.
Un craquement inquiétant accompagna les paroles de Juliette.
- Courez ! Cria le chef. A toutes les unités dehors, le vaisseau va exploser, quittez le périmètre. FRS-45 attendez notre retour, nous sommes à l’entrée du tube.
Ils arrivèrent dans l’arazu essoufflés. Mais il était trop tard, la carlingue gargantuesque du vaisseau était en train de se briser et le petit croiseur fut ballotté dans tout les sens, encore accroché au Ex Nihilo Lux par le tube d’abordage. Le tube lâcha, le sas fut dépressurisé, l’un des homme fut aspiré, deux autres écrasés par la porte automatique. Juliette et le reste de l’équipe était sain et saufs.
Le croiseur aligna la station mais le bâtiment explosa avant, enveloppant le minuscule vaisseau dans une gerbe de flammes.
A la station, on les avait attendu des heures durant. Sans aucune nouvelles…
- Captaine, les vaisseaux s’approchent effectivement de la station. Il seront à porté dans moins d’une minute.
- Parfait. Calibrez le GCH. Sur la fréquence des forces Kador.
- Le GCH ? Fit Juliette tout bas à Eliott.
- Global Communication Hacking. Ca brouille toute tentative de communication sur la plage fréquence choisi dans un rayon de cent-mille kilomètre.
- Je vois, une arme cruelle… Je suis sur que c’est toi qui l’as mise au point.
- En effet. Dit-il.
- GCH calibré, la flotte kador est a portée ! Lança un officier.
- Attendez encore, laissons leur un peu d’espoir, c’est toujours plus amusant. Et puis ce sera plus discret ainsi. Fit Eliott.
Un bouton se mit à clignoter sur le moniteur d’Eliott, il appuya. C’était un flash spécial de Scope, on y voyait en direct ce qui se passait sur le lieu de la bataille. Des vaisseaux de guerre crachant leur flot de photon sur la station avoisinante causant d’énorme brèche d’où giclaient flammes et débris. Les vaisseaux mère entraient dans l’atmosphère des planète, déversant leurs essaim de chasseurs et de bombardiers qui fonçaient semer la mort sur les villes.
Un apocalypse ouvre le feu.
Eliott se délecta de ce spectacle un moment. Juliette regardait avec horreur, essayant de se convaincre qu’il était impossible que Nat soit ici.
- Enclenchez le GCH. Fit froidement Eliott.
Presque au même moment, on vit entrer une flotte Gallente sur les écrans diffusant les infos de Scope. La cavalerie arrive toujours à l’heure. La flotte Kador sembla tout de suite désemparé. Aucun pilote ne savait réellement ce qui se passait. D’abord il se firent descendre sans même avoir été prévenu de l’arrivée de la flotte Gallente. Alors qu’ils étaient encore en supériorité numérique, les pilote de la flotte Kador se mirent à tirer a tout va, de façon désordonnée sur les vaisseaux Gallente, parvenant à en détruire quelques-un. Mais sans ordre de la part de leur leader, les Kadors furent vite battu, les pilotes battaient en retraite indépendamment, pour sauver leur peau.
Un cuirassé Amarr pulvérisé par une salve.
Soudain, un membre de l’équipage du Ex Hihilo Lux vint troubler les jubilations d’Eliott.
- Capitaine, des vaisseaux Gallente se dirigent dangereusement vers nous.
- Comment est-ce possible ?
- Je ne sais pas, capitaine. Ce qui est sûr c'est qu'ils ne font pas partie de la flotte régulière de la fédération.
- Des privés ?
- Impossible de le savoir, en tout cas ils semblent savoir ce qu’ils cherchent.
Juliette ne put s’empêcher de penser à Nat.
- Bien… De combien d’unité se compose cette force ?
- Nos senseurs détectent cinq frégates, huit croiseurs, trois cuirassés et un vaisseau mère.
- Ils savent peut-être ce qu’ils cherchent mais ils le sous-estiment. Restons ici, et laissons-les venir.
Eliott tapota sur une tripoté de bouton et parla dans le micro.
- A tout l’équipage, une force ennemie s’approche de notre position. Que tout les postes de combat se tiennent près à l’action.
Quelques secondes plus tard, des gyrophares rouges se mirent en marche au plafond, baignant la salle de commande d’une lumière sanglante et peu engageante. Les vaisseaux étaient à porté de tir.
- Sortez du mode furtif. Feu a volonté. Fit Eliott.
- A vos ordres. Répliqua un officier.
Juliette se boucha les oreilles tandis qu’un nouveau sifflement marqua la désactivation du système de dissimulation. Puis les lasers se mirent à fuser, déchirant l’horizon noir de traits colorés.
- Capitaine, les vaisseaux répliquent. Fit un type en contrebas.
- Aucun problème, ils ne peuvent rien. Répondit Eliott avec assurance.
- Capitaine, plusieurs vaisseaux viennent d’apparaître sur nos scanners, ils sont à moins de sept kilomètres. Fit un autre membre de l’équipage.
- Donnez l’ordre aux tourelles de proximité d’ouvrir le feu.
La flotte Gallente semblait en déroute, pourtant, parmi les grondements des canons et le fracas des explosions, personne n’avait entendu le cliquetis du tube d’abordage d’un Arazu.
Sur la passerelle Eliott regardait Juliette, qui avait les yeux rivé sur le déroulement de la bataille. Elle serrait un peu plus les dents à chaque pulvérisation d’un vaisseau Gallente. Une larme vint se loger sous son œil gauche et dégringola.
- Le système d’armement du Ex Nihilo Lux fonctionne encore mieux que prévu. Fit Eliott à l’intention de Juliette.
Juliette ne disait rien, ses yeux étaient rivés sur le sol de la passerelle. Soudain elle vit une ombre venant de derrière s’approcher. Elle entendit un cliquetis affreusement familier. Elle s’accroupit dans un reflex tandis que dix commandos armés entrèrent dans la salle de contrôle, mitraillant à tout va, abattant les officiers dans un bouhaha de coups de feu et de cris.
Une opération commando à bord d'une station
Quand elle se releva, un type était debout devant elle, habillé de noir sous un épais gilet part-balle et portant un masque à gaz qui lui donnait une allure menaçante.
- Vous êtes Juliette Viha ? Fit le type d’une voix rauque, synthétisée par le masque.
Juliette se leva, jeta un regard autour d’elle, s’attarda sur le corps déchiqueté d’Eliott.
- Oui c’est moi. Dit-elle, encore secouée par la violence de l’assaut.
- Suivez- moi, on est venu vous sortir de là.
Elle hocha brièvement la tête et emboîta le pas au commando.
Alors que le petit groupe parcourait les couloirs jonchés de corps, une alarme retentit.
Attention, mort cérébrale du capitaine Eliott Rayes détectée, autodestruction programmé dans une minute. En cas d'erreur, entrez le mot de passe de commandement pour annuler cette procédure. Autrement, recommandez votre âme à Dieu.
- Et merde ! Cria l’un des soldat, on aura jamais le temps de sortir.
- Je pense connaître le code de commandement. Fit Juliette.
- Bien, alors fonçons au pont principal.
La voix qui résonnait dans les coursives déclamait des quantiques Amarrs en continu, rappelant périodiquement le temps restant avant l’explosion du vaisseau.
Arrivé près du moniteurr, qui clignotait rouge avec une simple mention : Enter Password,
Juliette commença à pianoter :
_princesse
__access denied
_Juliette
__access denied
La nervosité se sentait dans la respiration des soldats. Juliette se concentra et trouva au fin fond d’elle même la réponse.
_sunlandic
__password correct
__access granted
___self-destuct process cancelled
Juliette soupira. Le chef des commando retira son masque. Juliette fut déçue de voir que ce n’était pas Nat.
- Et maintenant ? Fit-il.
- Je désactive les systèmes d’armement et on dégage. Dit Juliette.
Elle se remit a pianoter sur le cadran.
- Voilà.
Le groupe partit en courant, la voix métallique avait arrêté de brailler, dix minutes plus tard ils arrivèrent devant la brèche qui s’ouvrait sur le tube d’abordage.
Seulement, le vaisseau se mit en branle.
- Que se passe-t-il ? Fit l’un des soldats.
- Je ne sais pas. Dit Juliette. L’équipage tente sans doute de faire filer le vaisseau.
- Il ne filera pas. Fit le chef des commandos. Nos troupes ont reçu pour ordre de neutraliser les réacteurs latéraux, il ne pourra pas s’aligner.
- Quoi !? Ce ne sont pas de banals réacteur nucléaires, si l’un d’entre eux s’active dans que la pression soit accompagnée par le réacteur opposé le vaisseau risque de se déchirer en deux.
Un craquement inquiétant accompagna les paroles de Juliette.
- Courez ! Cria le chef. A toutes les unités dehors, le vaisseau va exploser, quittez le périmètre. FRS-45 attendez notre retour, nous sommes à l’entrée du tube.
Ils arrivèrent dans l’arazu essoufflés. Mais il était trop tard, la carlingue gargantuesque du vaisseau était en train de se briser et le petit croiseur fut ballotté dans tout les sens, encore accroché au Ex Nihilo Lux par le tube d’abordage. Le tube lâcha, le sas fut dépressurisé, l’un des homme fut aspiré, deux autres écrasés par la porte automatique. Juliette et le reste de l’équipe était sain et saufs.
Le croiseur aligna la station mais le bâtiment explosa avant, enveloppant le minuscule vaisseau dans une gerbe de flammes.
A la station, on les avait attendu des heures durant. Sans aucune nouvelles…
